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Question écrite concernant la campagne #WeArePark

de
Bertin Mampaka Mankamba
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1451)

 
Date de réception: 22/05/2023 Date de publication: 26/06/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 22/06/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
23/05/2023 Recevable Bureau élargi du Parlement
 
Question    On apprend ce lundi 15 mai par voie de presse que Bruxelles Environnement relance, avec le soutien de l’organisme Fost Plus, sa campagne de sensibilisation à la propreté dans les parcs de la Région bruxelloise, #Wearepark.brussels, dont c’est la troisième édition. 

Selon cet article, plus de 460 tonnes de déchets ont été collectés dans les parcs régionaux et envoyés à l’incinérateur en 2022. Cette quantité a baissé de 7,5 % par rapport à 2021. 

  • Cette année, quels sont les parcs choisis ? 

  • Quel est le coût total de cette campagne de communication « We are Park » ? Quelle est la ventilation par postes de cette campagne ?

  • Est-ce qu’une agence externe a été chargée de coordonner un plan de communication ? Si oui, quelle est cette agence ? Quel est le montant du contrat ainsi que sa durée ?

  • Où/sur quel support la campagne a-t-elle été diffusée et à quelle fréquence ?

  • Quels sont les messages véhiculés lors de cette campagne ? Est-ce que le message varie en fonction du support sur lequel il est diffusé ou des tranches d’âge ciblées par exemple ?

  • Avez-vous connaissance du nombre des personnes touchées par cette campagne ?

  • Faites-vous également appel à des influenceurs pour cette édition ? Si oui qui sont les influenceurs retenus ? 

 

 

 
 
Réponse    1.
Comme chaque année, la campagne de sensibilisation #WeArePark vise les usagers de l’ensemble des parcs du territoire régional.

La plupart des canaux de communication touchent ainsi les bruxellois via : les panneaux publicitaires disséminés sur toute la Région, la campagne réseaux sociaux et annonces sur l’application Spotify. Les communes sont également partenaires de la campagne en relayant le message et selon les moyens de chacune, en réalisant aussi des actions au sein de leurs parcs communaux.

Bruxelles Environnement agit sur ses parcs en gestion via les animations que peuvent réaliser les gardiens de parcs et travaille avec un groupe d’impro pour réaliser des actions différentes (car réalisées par des acteurs) dans 6 parcs cibles (identifiés sur base des quantités de déchets ramassés par les agents) : Laeken, Georges Henri, Cinquantenaire, Woluwe, Porte de Hal, Elisabeth. Par ailleurs, au sein de ces mêmes parcs ainsi que des 4 parcs Bonnevie, Senne, Westpark et Porte de Ninove (choisis pour les mêmes raisons), des flèches indiquant la poubelle la plus proche sont installées. Enfin, les guinguettes des parcs de Laeken, Roi Baudouin, Georges Henri et Cinquantenaire hébergent également des visuels de sensibilisation durant toute la période d’activité.
2.
Le coût total de cette 3ème édition est de 110.000€ htva. Ce coût est réduit en comparaison des éditions 2021 (250.000€ htva) et 2022 (150.000€ htva) car Bruxelles Environnement a pu au fil des ans capitaliser sur les actions et réutiliser les visuels développés.



La ventilation par poste est la suivante :
- Stratégie, conception et suivi : 30%
- Médias sociaux et Spotify : 32%
- Affichage urbain : 18%
- Actions terrain : 20%

Ce budget est entièrement financé par Fost Plus dans le cadre de l’accord Propreté Publique et Cadre de Vie (PPCV) entre la Région et le secteur de l’emballage représenté par Fost Plus, Comeos et Fevia.
3.
Une agence externe de communication est en charge de la mise en œuvre de la campagne pour l'année 2021, 2022 et 2023.
Le montant des honoraires était de 75.000€ en 2021, 50.000€ en 2022 et 33.000€ pour 2023.
4.
La campagne est diffusée dans les lieux publics via l’affichage urbain, dans certaines guinguettes, dans près de 300 commerces partenaires bordant les 10 parcs ciblés plus spécifiquement pour leur production de déchets sauvages, les stations STIB et sur les réseaux sociaux.
La campagne s’étale de mai à septembre avec :
- Médias sociaux en continu
- Spotify 2 semaines en mai, 2 semaines en juin
- Affichage urbain régional en mai
- Affichage urbain communal, diverses périodes entre mai et juillet
- Actions de terrain en continu (animations gardiens, matériel commerces & guinguette)
STIB : 3 semaines en mai
5.
Le message véhiculé est « Jeter vos déchets dans une poubelle ou chez vous » avec pour objectif que les usagers des parcs utilisent les poubelles à leur disposition et n’abandonnent plus de déchets derrière eux, ni au pied d’une poubelle pleine.

La longueur du message et la formulation varie selon les supports. Le ton adopté est conçu pour atteindre principalement la cible jeune 15-35 qui avait été identifiée en 2020 comme ayant le plus grand sentiment de déresponsabilisation vis-à-vis des déchets.
6.
La campagne ayant débuté le 7 mai et s’étalant jusqu’à la mi-septembre, il faudra encore attendre avant d’avoir les chiffres de cette édition.
Voici quelques chiffres clés des éditions précédentes :
En 2021,
- 750.000 personnes touchées par l’affichage urbain
- 431.500 personnes touchées par les réseaux sociaux
- 268.500 vues sur les contenus influenceurs
- 1000 personnes sensibilisées par les actions de terrain et 320 participants ont ramassé un total de 100 sacs durant les cleanup organisés
- 176 commerçants partenaires.

En 2022,
- Couverture régionale avec l’affichage urbain
- 450.000 personnes touchées par les réseaux sociaux
- 316 commerçants partenaires
- 3 associations externes ont organisé des animations dans les parcs
- 2 millions d’auditeurs touchés par les spots radio
Près de 1000 personnes sensibilisées par les animations des gardiens de parc.

7.
Non, des influenceurs ont participé à la première édition et l’évaluation n’a pas été satisfaisante quant à la plus-value apportée, au regard du budget alloué. Le choix a été porté sur les actions qui avaient le plus d’impact telles que le fléchage, les animations et interpellation au sein des parcs, et les médias sociaux.