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Question écrite concernant le nombre de bancs dans l'espace public

de
Bianca Debaets
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1656)

 
Date de réception: 15/06/2023 Date de publication: 27/07/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 26/07/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
19/06/2023 Recevable Bureau élargi du Parlement
 
Question    Comme vous le savez, les bancs font partie intégrante de l'espace public bruxellois. En effet, dans une ville comme la nôtre, il est nécessaire de prévoir suffisamment de points de repos permettant aux jeunes et aux moins jeunes de faire une pause dans la vie trépidante de la grande ville.
  • Combien de bancs sont-ils installés, enlevés ou remplacés chaque année? Comment ces bancs et ces points de repos sont-ils entretenus et quel coût cela représente-t-il ? Quelle évolution pouvez-vous signaler dans ces chiffres?

  • Comment et selon quels critères évaluez-vous s'il y a suffisamment de bancs et de points de repos dans l'espace public? Quels sont les objectifs en la matière (en termes de distance, de nombre, etc.)? Quelles mesures avez-vous déjà prises à cet égard et quels moyens débloquez-vous à cette fin?

  • En particulier, comment tient-on compte d’un besoin accru de bancs et de points de repos dans certaines zones (telles que les piétonniers, les rues commerçantes, les parcs très fréquentés, etc.)? À cet égard, des bancs et des points de repos sont-ils également placés à la demande expresse des citoyens ou des riverains?

 
 
Réponse    Il est évident que les bancs font partie des éléments urbains, tout comme les arbres ou les fontaines, qui jouent un rôle essentiel dans l’accessibilité d’un espace public et dans sa convivialité pour toutes et tous. Les bancs permettent non seulement de se reposer, d’exercer du contrôle social de se rassembler ou simplement de créer du lien. Ces dernières années, le nombre de bancs n’a eu de cesse d’augmenter le long des voiries régionales, dans le cadre des réaménagements tant ambitieux que plus modeste.
En moyenne, 20 nouveaux bancs par an sont placés le long des voiries régionales (hors arrêt de transport en commun), 2 bancs sont enlevés (pour des raisons de changement d’aménagement, de sécurité ou de plainte lié à des utilisations non-compatible avec la vie de quartier. Ce qui fait 18 bancs supplémantaires en moyenne par an 15 sont remplacés partiellement ou totalement suite à des actes de vandalisme ou des accidents.
Les bancs en bois sont entretenus annuellement (ponçage et mise en place d’huile/vernis/peinture pour protéger le bois des conditions climatiques et des actes de vandalisme lié aux graffitis). Le coût annuel d’entretien, de réparation et de placement des bancs est de +/- 250.000,00€.
Une attention est également portée sur le type de banc posé (avec ou sans accoudoir et dossier permettant aux personnes avec des difficultés de se reposer et de se relever plus facilement).
Le nombre de banc le long des voiries régionales continuera à croître tant dans les projets de réaménagement que dans des endroits potentiels (amélioration de l’espace public) hors réaménagement.


Comme répondu sur la même question le 25 avril dernier, La règle des 300 mètres maximum (entre une zone de repos) est d’application pour le placement des bacs le long des voiries régionales.
Lors des études préalables à un réaménagement d’une voirie, un des éléments pris en compte est l’organisation des zones de repos et du mobilier la composant.
Les zones de rassemblement, maison de repos, maisons médicales sont des lieux où nous portons une attention accrue pour le placent de banc.
Nous n’avons pas encore de chiffre quant à l’utilisation des bancs. C’est principalement via les utilisateurs, citoyens, collègues, plaintes que nous jugeons s’il y a suffisamment de zone de repos et de mobilier la composant.
L’aspect financier lié à ces aménagements est de l’ordre de 50.000,00€ sur base annuelle.

Les zones de repos dans les zones à fortes fréquentation font l’objet d’une étude spécifique lors de réaménagement (projet ou micro-projet). Le résultat est une augmentation des zones de repos et de bancs.
Des bancs et zones de repos sont également aménagées à la demande de citoyens ou d’associations. Ces demandes nous parviennent via FMS/Prego, mon cabinet , les communes, … Chaque demande est analysée et dans 80% des cas reçoivent une suite positive.