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Question écrite concernant le vandalisme à l'encontre des véhicules partagés

de
Carla Dejonghe
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1675)

 
Date de réception: 04/07/2023 Date de publication: 20/09/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 08/09/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
06/07/2023 Recevable Bureau élargi du Parlement
 
Question    Les sociétés de voitures partagées Miles Mobility, Poppy et Green Mobility tirent la sonnette d'alarme. Dans un courrier commun adressé à la police bruxelloise et aux différentes autorités, elles dénoncent, d'une part, le vandalisme visant leurs voitures partagées et, d'autre part, la lenteur de la réaction de la police. Les patrouilles de police ne seraient pas toujours disponibles (à temps) pour stopper par exemple des cas flagrants de “joyriding”. De plus, les agents de police ne réagiraient pas toujours de manière appropriée lorsqu'ils sont confrontés à l’utilisation frauduleuse d’un compte (par exemple, un mineur qui utilise le compte de l'un de ses parents).
  1. Quand des chiffres sur le vandalisme visant les véhicules partagés seront-ils collectés à travers toute la Région de Bruxelles-Capitale? Quand seront-ils communiqués?
  2. Vous concertez-vous avec les différentes zones de police pour assurer une meilleure formation davantage ciblée sur le vandalisme visant les véhicules partagés, les comportements inappropriés (par exemple, les virées de type “joyriding”) et la fraude sur internet (par exemple, l’utilisation frauduleuse des comptes)?
  3. Quelles mesures le gouvernement prend-il pour lutter contre le vandalisme visant les véhicules partagés?
 
 
Réponse    Nous sommes sensibles à l’alerte des opérateurs. Nous avons mené différentes actions ces dernières années pour encourager ce secteur. Il serait vraiment très dommage qu’il soit mis en difficulté à cause de problèmes de vandalisme et d’insécurité menés par quelques individus.
Bruxelles Mobilité ne collecte pas de données relatives au vandalisme des véhicules partagés.

Afin de faire les liens utiles vers les acteurs de sécurité compétents, une réunion de concertation a eu lieu avec les opérateurs d’autopartage le 10 juillet dernier, en présence de mon cabinet, de Bruxelles Mobilité et de safe.brussels. Au cours de cette réunion, les opérateurs ont partagé leurs constats permettant de prendre conscience de l’ampleur des faits de vandalisme à l’égard des véhicules partagés.
Les opérateurs d’autopartage ont, par ailleurs, récemment rencontrés des représentants des six zones de police bruxelloises lors d’une réunion de sensibilisation. A cette occasion, il aurait été décidé de mettre en place une
task force dédiée aux faits de vandalisme à l’encontre des véhicules partagés. L’objectif de cette task force serait notamment de pouvoir faciliter le processus administratif lorsqu’un opérateur constate qu’un de ses véhicules se fait vandaliser, et ainsi accélérer l’intervention des services de police pour limiter les dommages causés au véhicule concerné. Il sera important de pouvoir s’assurer que cette task force soit effectivement mise en place et qu’elle puisse travailler dans le sens d’une meilleure intervention des services de police et, plus largement, de l’amélioration de l’efficacité de la chaine contrôle-sanction dans le respect des compétences de la Région de Bruxelles-Capitale.