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Question écrite concernant la berce du Caucase en Région de Bruxelles-Capitale

de
Bertin Mampaka Mankamba
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1524)

 
Date de réception: 30/08/2023 Date de publication: 10/10/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 05/10/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
14/09/2023 Recevable Bureau élargi du Parlement
 
Question    Parmi les plantes invasives de la Région, on retrouve la berce du Caucase, qui est une espèce exotique envahissante, pre?sentant des dangers importants pour la sante? humaine en provoquant de graves bru?lures lors de contacts avec la peau et les yeux, particulie?rement par temps chaud et ensoleille?. 
  • La berce du Caucase est-elle toujours une priorité pour Bruxelles Environnement ? 

  • A ce jour, combien de membres de Bruxelles Environnement sont affectés à la lutte contre les berces du Caucase ? 

  • Quel en est le coût annuel ? 

  • A ce jour, quels sont les sites en région bruxelloise les plus envahis par cette plante ?

 
 
Réponse    1.
La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) est une espèce inscrite sur la la liste des EEE préoccupantes pour l'Union européenne (Règlement n° 1143/2014) relative à la prévention et à la gestion de l'introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes (EEE). Cette espèce envahissante largement répandue est considérée comme prioritaire au sein de la Région de Bruxelles-Capitale et est enlevée par les équipes de terrain de Bruxelles Environnement dans les endroits où elle est observée.

La Berce du Caucase est par ailleurs l’une des espèces cibles du projet européen LIFE RIPARIS, dont Bruxelles Environnement est partie prenante et qui vise à optimiser la gestion des espèces exotiques envahissantes.
2.
Plusieurs équipes de Bruxelles Environnement sont impliquées dans la gestion des espèces exotiques envahissantes, en ce compris la Berce du Caucase. Leur implication va des décisions stratégiques du suivi de l’espèce à sa gestion sur le terrain dans les espaces verts gérés par l’administration. Il n’est donc pas possible de donner un nombre d’ETP précis affecté à la lutte contre la Berce du Caucase.
3.
Il n’est pas possible de donner le coût annuel de la gestion de la Berce du Caucase en particulier, ce coût étant fondu dans les dépenses plus générales de l’entretien des espaces verts ainsi que le travail stratégique du département biodiversité de Bruxelles Environnement.
4.
La berce du Caucase est présente ici et là le long des voies ferrées, le long des cours d'eau ou sur les friches. Dans les parcs et les espaces verts publics, elle fait l'objet d'une gestion intensive et est enlevée. Comme la plante n'est présente que sporadiquement, et toujours en petit nombre (parfois une seule plante), on ne peut pas vraiment parler de zones envahies.