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Question écrite concernant les actes de vandalisme sur des abribus avec ou sans affiche publicitaire présents aux arrêts du réseau de la STIB

de
Emin Özkara
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1712)

 
Date de réception: 18/07/2023 Date de publication: 16/10/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 12/10/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
11/09/2023 Recevable Bureau élargi du Parlement
 
Question    J'aimerais poser un certain nombre de questions au sujet de l'état des abribus avec ou sans affiche publicitaire présents aux arrêts des transports en commun du réseau de la STiB :

Depuis 2018, année par année,

  1. combien d'abribus ont été aménagés, sont présents physiquement et en fonction ?

  2. combien d'abribus ont été vandalisés ?

  3. quels sont les endroits où les abribus sont le plus vandalisés ?

  4. quels sont les 10 arrêts les plus impactés par le vandalisme d'abribus ?

  5. quel est le délai d'intervention moyen après le signalement d'un acte de vandalisme sur un abribus ? Qui est chargé du signalement ? Qui intervient ?

  6. qui procède à la réparation ou au remplacement des abribus vandalisés (la STiB, des prestataires externes,...) ?

  7. combien d'heures faut-il en moyenne pour réparer/remplacer un abribus ?

  8. quelles sont les mesures préventives mises en oeuvre afin de diminuer la survenue des actes de vandalisme sur les abribus ? Quelles sont les fréquences de mise en œuvre de ces mesures ?

  9. quels sont les montants financiers annuels débloqués par la STiB pour les abribus afin d'effectuer : les réparations nécessaires suite aux actes de vandalisme, la maintenance et l'entretien et les travaux de rénovation ?

  10. un appel d'offres en rapport avec les abribus a-t-il été lancé ou est-il à l'agenda ?

 
 
Réponse    Tout d’abord, rappelons que la STIB n’est pas gestionnaire de l’ensemble des abris aux arrêts en Région bruxelloise. La STIB est gestionnaire d’abris existants au sein de 10 communes.
De nombreux projets englobent l’aménagement de dizaines d’arrêts chaque année. Par principe, la STIB étudie toujours ses aménagements d’arrêts avec des abri(s) en nombre proportionnel(s) à la fréquentation et vis-à-vis de l’espace disponible. Si un abri préexistait à l’arrêt concerné par le projet, il est généralement replacé dans le cadre du chantier. En cas de vétusté, il est demandé aux concessionnaires de fournir, à leur frais, un nouvel abri. Dans le cas où il s’agit d’un nouvel arrêt, la STIB préconise toujours de l’équiper d’un abri mais cela n’est pas toujours possible car elle n’a pas la maitrise sur l’ensemble des territoires. Cela explique la grande disparité du nombre d’arrêts équipés d’abris : de 56% dans certaines communes à 80% pour d’autres. La moyenne est de 70%. Cela signifie que 3 arrêts sur 10 ne disposent pas d’abris. La STIB tente toujours lorsque cela est contractuellement possible, de placer des abris sur les arrêts qui en sont dépourvus.
Plus de 300 arrêts ont été (ré)aménagés depuis 2019.
D’autre part, plusieurs dizaines d’abris ont été placés sur des arrêts existants qui ne possédaient pas ce confort ou ont été placés pour augmenter la surface couverte pour les usagers. Le nombre total d’abris existants aux arrêts croit chaque année d’au moins quelques unités voire quelques dizaines en fonction des opportunités.
La STIB n’étant pas gestionnaire de l’ensemble des abris de la Région, elle ne dispose pas de statistiques complètes et fiables sur le nombre de faits de vandalisme sur les abris ni sur leur localisation et les impacts qui en découlent. Ces informations se trouvent auprès des différents concessionnaires mais également de la police qui constate occasionnellement ce type de faits. Par ailleurs, il arrive que les concessionnaires qui gèrent les abris soient avertis directement d’un dommage causé sur un abris leur appartenant, interviennent avant même que la STIB ne soit informée.
Le signalement du vandalisme est effectué par les équipes de la STIB, les concessionnaires et éventuellement la police, les pompiers et/ou les services communaux et régionaux.
Des signalements se font également en direct par les usagers de l’espace public via Fix-my-Street ou directement par les voyageurs (via les médias sociaux ou le Customer Care). Ils sont alors redirigés par la STIB vers le concessionnaire approprié.
La sécurisation est généralement effectuée dans les 3 à 4 heures qui suivent le signalement, par la police, les équipes de la STIB ou les concessionnaires eux-mêmes.
La réparation ou le remplacement est effectué par les concessionnaires dans les semaines suivantes, et ce en fonction des stocks de vitrages ou autres pièces détachées, mais aussi en fonction des tournées des équipes techniques des concessionnaires.
Actuellement, il n’existe pas de système de monitoring du suivi de ces interventions par les concessionnaires à disposition de la STIB. Le nombre d’heures et les délais exacts sont inconnus à la société de transports publics.
Les frais de réparation des abris sont à charge des concessionnaires, soit JCDecaux et Clear Channel selon la commune.
Pour l’ensemble des abris qui sont la propriété des concessionnaires, les budgets de réparation et de maintenance sont à leur propre charge et sont donc inconnus de la STIB.