Question écrite concernant le Code bruxellois du bien-être animal et la mise en place d'une police du bien-être animal.
- de
- Dominiek Lootens-Stael
- à
- Bernard Clerfayt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-Être animal (question n°1253)
Date de réception: 01/08/2023 | Date de publication: 14/12/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 06/11/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
25/10/2023 | Recevable | p.m. |
Question | Le ministre flamand du Bien-être animal a présenté son nouveau Code du bien-être animal à la mi-juillet de cette année. Ce code rassemble les règles existantes et nouvelles en matière de bien-être animal et rend leur application beaucoup plus simple et plus claire.
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Réponse | Le Code a été adopté en première lecture par le Gouvernement en juillet dernier, comme le Code flamand. Le travail a été effectué sérieusement et a impliqué plusieurs consultations : une enquête auprès des citoyens, le Conseil bruxellois du bien-être animal, la Commission bruxelloise de l’expérimentation animale et bien d’autres. De nombreuses dispositions sont innovantes et serviront sans doute d’exemples à d’autres pays, et même, aux deux autres Régions. A titre d’exemples, je peux citer la reconnaissance de la sentience, le principe de non-régression et la prise en compte de l’intérêt de l’animal dans les procédures de divorce et de séparation. La plupart des dispositions du Code seront directement applicables. D’autres nécessiteront de nouveaux arrêtés d’exécution ou la modification d’arrêtés existants. Ce travail est déjà en cours en ce qui concerne le commerce des animaux de compagnie. En ce qui concerne la « police des animaux », il s’agit de Bruxelles Environnement. Le département Bien-être animal de Bruxelles Environnement est le service expert en charge du contrôle du respect de la législation en matière de bien-être animal. Ces agents peuvent compter sur la collaboration étroite des services de police mais la Région ne peut imposer la présence de « référents animaux ». C’est en tout cas inutile en Région bruxelloise puisque que chaque zone de police se compose déjà de référents animaux. C’est une initiative que j’encourage via le label « commune amie des animaux » et qui vise également la formation de ces policiers. A ce stade, le Code sera présenté très prochainement au Gouvernement en deuxième lecture. Il sera alors soumis au Conseil d’Etat. Selon nos prévisions, le Code pourra donc être débattu et adopté en début d’année 2024. |