Réponse
| Pour rappel, ce n’est pas la STIB qui a saisi la justice mais plusieurs travailleurs ayant invoqué un droit de retrait durant le Covid et souhaitant récupérer leur rémunération non perçue durant cet arrêt de travail. La STIB n’a donc pas d’autre choix que de faire appel à un avocat pour défendre ses intérêts.
Si la STIB devait finalement couvrir les jours de droit de retrait des 324 collaborateurs qui ont introduit une procédure, cela représenterait un total de 885 jours (pour l’ensemble de ces 324 collaborateurs donc).La question au centre du débat judiciaire n’est toutefois pas celle du coût engendré par le droit de retrait pour les parties prenantes mais bien celle de sa justification dans le contexte donné. En première instance, le tribunal a jugé l’invocation du droit de retrait non légitime. L’appel interjeté par 241 des 324 travailleurs concernés prolonge le volet judiciaire jusqu’au verdict qui sera rendu. Le dossier est donc dans les mains de la justice.
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