En effet, coups de klaxons, accidents, véhicules bloqués, autobus de la Stib malmenés, cyclistes renversés, bref, vous l’aurez compris cet axe pose d’énorme embarras de circulation sans compter

Paradoxalement, cette zone n’est pas reprise dans la liste des ZACA de Schaerbeek. Selon le système d’information géographique Mobigis, il s’agissait en 2014 d’une ZACA (Zone à concentration d’accidents) à exploiter. Pour la recherche ZACA 2020/2021, cet axe n’est plus repris comme était une zone dont l’accidentologie est problématique.

Pourtant, ce croisement a déjà fait l’objet de plusieurs articles de presse qui reprennent nombre d’accidents impliqués des usagers faibles comme des automobilistes.

Pis, la nuit, le quotient accidentogène est multiplié au regard du nombre de vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux et que les riverains de ce quartier m’ont abondamment rapportées.

Les marquages de cession de priorité au sol et la signalisation sur cet axe très large ne semblent plus être au gout du jour.

Madame la ministre, mes questions sont donc les suivantes :

• Quels sont les éléments nouveaux qui ont permis à Bruxelles-Mobilité de sortir cet axe de ladite « ZACA à exploiter 2014 » à Schaerbeek ?

• Quels sont les chiffres du nombre de collisions d’après l’étude éponyme de 2014 à aujourd’hui ?

  • Quelle est la répartition genrée des victimes d’accidents de la route à ce croisement ? (piétons, cyclistes, motocyclistes, automobilistes, bus de la stib et autres)

  • Quels sont les retours de la Stib quant à cette problématique ?

• Quelles sont les alternatives que vous proposez dans le cadre d’une résolution urgente de l’accidentologie récurrente qui porte préjudice très conséquent aux usagers de la route (usagers faibles, automobilistes, vélos, stib, trottinettes)

• Avez-vous des alertes de la commune de Schaerbeek concernant cet axe accidentogène par rapport à la fondation du SAFE SYSTEM notamment à travers les actions liées à l’infrastructure SAFE STREETS ?