Question écrite concernant la lutte contre les agressions routières
- de
- Anne-Charlotte d'Ursel
- à
- Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1895)
Date de réception: 26/01/2024 | Date de publication: 14/03/2024 | ||
Législature: 19/24 | Session: 23/24 | Date de réponse: 14/03/2024 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
02/02/2024 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | Une enquête réalisée en 2022 par VIAS nous enseignait que 7 % des conducteurs belges disaient avoir été victimes de violence physique cette année-là, contre 2 % en 2017.
Le memorandum 2024 de Heroes For Zero en fait dailleurs un point dattention et demande, à sa 4e priorité, de lutter contre les agressions routières, en ligne et sur le terrain via un meilleur contrôle, une meilleure formation des agents, la mise en place dun système de plainte en ligne et linstallation dune ligne dassistance pour les victimes. Ils proposent également un système de monitoring et des campagnes de sensibilisation. Jaimerais dès lors objectiver la réalité aujourdhui, les actions que vous avez entreprises et enfin dresser le bilan de votre action.
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Réponse | Le Plan d’Actions de Sécurité routière (PASR) prévoit en effet des actions pour lutter contre la délinquance routière et les agressions. En effet, intégrer la lutte contre l’agressivité routière faisait consensus parmi tous les partenaires ayant contribué à l’élaboration du PASR (zones de police, communes, BM, associations d’usagers, etc.). En termes de contenu, il est prévu de lancer une enquête spécifique sur un échantillon représentatif de la population bruxelloise sur le ressenti de l’agressivité routière. Une concertation est aussi prévue avec les zones de police pour arriver à un traitement de cette agressivité le plus homogène possible sur le territoire de la Région. Enfin, en termes de contrôles, de formations des agents et de système de plaintes en ligne, ces actions sont également portées par l’ensemble des partenaires tant institutionnels qu’associatifs. Ces thèmes sont tous bien intégrés dans le PASR et dans les programmes Safe System et Safe Speed. Les actions liées aux contrôles sont bien entamées. Les contrôles de vitesse et d’autres infractions sont bien menés de manière régulière par les zones de police. Pour la formation des agents, des recrutements étant nécessaires pour entamer la démarche, BM a simplement eu l’opportunité de subsidier une formation de l’ERIP. Les zones de police seront également invitées à participer (1 agent/zone) à la formation des coordinateurs SR de communes. Par ailleurs, en ce qui concerne le développement d’un système d’enregistrement de l’insécurité objective non enregistrée par les zones de police ou de l’insécurité subjective, plusieurs démarches ont été entreprises et sont en cours de concrétisation.À coté de ces futurs actions, le travail sur la connaissance des règles pour tous les usagers se poursuit. Améliorer cette connaissance et ainsi mieux comprendre les autres usagers et donc leur comportement potentiel s’inscrit également dans l’apaisement des relations dans le trafic. Une meilleure connaissance des règles s’appliquant à soi et aux autres est une première étape pour plus de respect et d’empathie. |