Question écrite concernant la politique en matière de stationnement des voitures électriques dans les parkings souterrains
- de
- Bianca Debaets
- à
- Pascal Smet, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l'Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l'Incendie et l'Aide médicale urgente (question n°790)
Date de réception: 22/12/2022 | Date de publication: 14/02/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 02/02/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
13/01/2023 | Recevable |
Question | Il y a quelque temps, j'ai déjà eu l'occasion d'interroger le secrétaire d'État sur la demande des pompiers de Bruxelles pour une législation claire sur le stationnement des voitures électriques dans les parkings souterrains (cf. QE n° 609). Dans sa réponse, le secrétaire d'État a confirmé qu’on travaillait à une concertation entre le Service d'Incendie et Bruxelles Environnement afin de pouvoir garantir la sécurité incendie des véhicules non fossiles dans les parkings souterrains lors de la délivrance des permis d'environnement requis. Un second conteneur résistant au feu allait également être acheté pour l’extinction des véhicules électriques en feu. Je voudrais dès lors vous poser les questions suivantes :
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Réponse | Le SIAMU dispose de 11 autopompes pour l'extinction des incendies de véhicules (électriques). L’extinction des véhicules électriques ne nécessite pas de matériel spécifique, c’est le même que pour les véhicules conventionnels. Toutefois, il peut y avoir une difficulté en cas de problème avec les batteries, mais ce n'est pas systématique. Il ne s'agit donc pas d'un incendie mais d'une réaction incontrôlable de la batterie et dans ce cas, la pratique courante actuelle consiste alors à immerger le véhicule dans un récipient d''eau. Le SIAMU dispose actuellement d’un tel conteneur et, si nécessaire, il peut faire appel à des conteneurs d'Audi Bruxelles ou d'autres zones d'incendie. Cependant, de nouvelles études en Allemagne et ailleurs montrent que l'immersion de ces batteries dans l'eau (pendant de longues périodes) ne présente aucune valeur ajoutée, le problème serait résolu plus rapidement en laissant simplement la batterie réagir. C'est beaucoup plus court, moins cher et une entreprise externe n'a pas à éliminer les eaux usées chimiques. Le SIAMU étudie actuellement l'opportunité d'appliquer cette technique à Bruxelles. En ce qui concerne votre question relative à l’étude et aux arrêtés environnementaux, je vous renvoie vers le ministre en charge de l’Environnement. |