- en attendant le projet définitif, l'attention devait davantage être portée sur l'élargissement de l'offre que sur la proposition de "prix combinés" ou l'optimisation des coûts pour l'usager ;
- enfin, il était question d'une meilleure prise en considération des problèmes auxquels les personnes à mobilité réduite (PMR) sont confrontées, quelles que soient leurs déficiences. Il était ainsi prévu d'accorder une attention particulière aux questions liées à l'accessibilité de l’interface.
Huit mois se sont écoulés depuis. La phase de test devait prendre fin dans le courant de cet été 2021. Pouvez-vous nous en exposer les premières conclusions et résultats ?
Les testeurs représentaient-ils bien l'ensemble de la population bruxelloise ?
Le cadre réglementaire, que vous souhaitiez "robuste et adapté au futur" est-il en cours de préparation, et selon quel calendrier ? Où en sont les échanges avec la Commission européenne, notamment par rapport à la création d’un cadre juridique respectueux de la vie privée ?
Il est nécessaire de permettre aux usagers de payer facilement leurs déplacements s'ils délaissent - momentanément ou non - leur voiture. L'objectif d’une application unique est-il toujours poursuivi et, dans l’affirmative, quand estimez-vous qu'il sera atteint ?
La question du prix des déplacements est centrale : il faut l'optimiser pour les usagers, en maintenant une qualité de service pour ceux-ci. Cette question d’une baisse de prix est-elle discutée entre les différents opérateurs et entre les Régions ?
L'accessibilité de l'interface pour les PMR et porteuses d’handicaps a-t-elle bien été prise en considération par la STIB ? Quelles solutions ont-elles été développées pour assurer cette accessibilité depuis le mois de mars dernier ?
Quel était exactement le montant du budget alloué au projet MaaS ? Quel est actuellement le coût de ce projet ?
Dans le cadre d’une approche intégrée et cohérente d'un MaaS, il serait raisonnable de créer, comme cela se fait ailleurs, un organisme indépendant des fournisseurs de services, qui assurerait la coordination et l'intégration billettique et tarifaire. Cette idée fait-elle son chemin ?
Vous comprendrez que dans un contexte de suppression à terme relativement court des voitures thermiques, les usagers se posent énormément de questions sur l'avenir de leur mobilité. Une offre disparate et non intégrée, chère parfois, décourageante à certains moments, n'est plus envisageable.
Une offre de mobilité intégrée, permettant à chacune et chacun de se déplacer dans les meilleures conditions en train, bus, métro, tram, vélo, trottinettes ou encore taxis et voitures partagées, pourrait aider à juguler les départs, toujours plus nombreux, de ménages bruxellois vers les autres Régions du pays.