En particulier, nous avons vécu le mois d'août le plus chaud jamais observé – la journée du 29 août 2022 a marqué un record en matière de température – détrônant ainsi le mois d’août 1997, comme l’indiquait l’Institut royal météorologique (IRM).

Dans le passé, un lien avait été établi entre des températures élevées, des fortes concentrations d’ozone et un grand risque de surmortalité, surtout parmi les publics les plus fragilisés. Ce fut le cas notamment en 2020 ; d’après Sciensano, le nombre de décès journaliers ayant alors dépassé les 400 entre 12 août 2020 et le 14 août 2020.

On le sait, ce phénomène de hausse des températures est bien évidemment lié à la problématique globale du changement climatique. S’il est de notre responsabilité de tout mettre en œuvre pour limiter le réchauffement climatique conformément à l’accord de Paris, force est de reconnaître qu’un réchauffement a déjà eu lieu et que les épisodes de chaleur tels que nous les avons connus cette année vont se représenter et même s’intensifier d’année en année.

Dans contexte, je souhaiterais vous poser les questions suivantes dans le cadre de vos compétences COCOM :

• Avez-vous des statistiques du taux de surmortalité en Région bruxelloise durant la canicule de 2022 ?

• Avez-vous eu, durant la période de canicule que nous venons de vivre, des contacts avec les responsables des différentes structures d’accueil/de vie des publics fragilisés liées à la COCOM – telles que les maisons de repos, les maisons de repos et de soins, les centres pour personnes porteuses d’un handicap ou encore les centres d’accueil pour sans-abris ? Vous ont-ils fait part de problèmes particuliers pour lesquels des leviers existeraient au niveau de la Région ?

• Des plans ou mesures spécifiques ont-ils été mis en place dans ces différentes structures durant l’été dernier pour venir en aide aux publics les plus fragilisés ?

• De quelle manière la COCOM accompagne-t-elle ces structures dans la mise en place de mesures pérennes dans les années à venir ?