Question écrite concernant des routes en béton en Région de Bruxelles-Capitale?
- de
- Aurélie Czekalski
- à
- Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°208)
| Date de réception: 27/01/2020 | Date de publication: 10/03/2020 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 19/20 | Date de réponse: 04/03/2020 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 03/02/2020 | Recevable | p.m. |
| Question | En septembre 2019, la portion de l’autoroute E420 qui relie la Belgique à la France rouvrait à la circulation après le placement du nouveau revêtement en béton. Mais qu’en est-il pour les routes en Région de Bruxelles-Capitale ? Aucune allusion à ce sujet dans la déclaration de politique générale du gouvernement bruxellois. Le béton est un revêtement durable avec sa longue durée de vie et grâce à son entretien qu’il ne faut effectuer qu’à peu de reprises étant donné que le béton résiste au gel et au dégel. De par ces explications, le béton est aussi économique. Durée dans le temps, moins de travaux d’entretien et donc moins d’embouteillages, moins de risques d’accidents,… Selon les spécialistes, un autre avantage du béton est l’adhérence des véhicules sur la surface et tout particulièrement en cas de pluie. De plus, sur une surface en béton, vous constaterez l’absence d’ornières. Autre avantage qui peut être constaté, le béton est peu bruyant. Un point que les citoyens apprécieront. Enfin, d’un point de vue environnemental, le béton est recyclable. En effet, en fin de vie, les revêtements en béton démantelés sont envoyés vers des centres de concassage et les granulats de béton concassés sont ensuite réutilisés dans les couches de sous-fondation et de fondation ou comme gravillons. Je me permets donc de vous poser les questions suivantes : · Combien de routes sont-elles en béton en Région de Bruxelles-Capitale ? · Bruxelles Mobilité prévoit-elle dans ses cahiers des charges l’utilisation du béton lors de la construction ou de la rénovation des routes ? · Bruxelles Mobilité utilise-t-elle le béton dans ses projets de réfection ? o Si oui, pourquoi ? o Si non, pourquoi ? · Est-ce que Bruxelles Mobilité a procédé à des études concernant des alternatives et l’utilisation de divers matériaux ? Si oui, quelles en sont les conclusions ? |
| Réponse | Les axes en béton · Drèves de Lorraines · Une partie de la Chaussée de Vilvorde · Rue du Luxemburg Certains sites propres · Avenue du Pont de Luttre · Avenue Marcel Thierry · Le dernier tronçon de la chaussée de Haecht Bruxelles Mobilité prévoit-elle dans ses cahiers des charges l’utilisation du béton lors de la construction ou de la rénovation des routes ? Bruxelles Mobilité utilise-t-elle le béton dans ses projets de réfection ? Les routes en béton présentent de nombreux avantages en matière de durabilité, de facilité de mise œuvre et surtout d’entretien. Certaines voiries de la Région Bruxelloise gérées par Bruxelles Mobilité ont été réalisées en béton. Pourquoi ne pas généraliser ? La problématique des impétrants est le souci majeur qui conditionne à l’heure actuelle le choix des voiries. En effet de nombreux impétrants (eaux gaz électricité télécommunication) doivent réaliser des traversées de la chaussée au cours du temps (changement de réseaux, raccordements, …) le cycle d’entretien et de renouvellement de la voirie en asphalte étant plus court il est plus en adéquation que celui du béton avec cette problématique. Certaines voiries en béton datent du milieu du 20ieme siècle (chaussée de Haecht hors région, voirie autour de l’ULB,…) . Le manque de caniveau technique pour les impétrants et le coût qu’ils génèrent dans le cadre d’un regroupement de tous les impétrants (la présence du gaz nécessite la ventilation forcée du caniveau ) doit être mis en balance avec les avantages que présente ce type de voirie. Les adaptation de voirie sont plus aisée à réaliser sur des revêtement asphaltique que sur des revêtement béton. Notons enfin que le revêtement le moins bruyant reste sans nul doute l’ asphalte. Les interfaces entre les routes en béton et les routes en asphaltage(qui resteront en majorité notamment sur les voiries communales ) sont difficiles et vieillissent mal. |