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Question écrite concernant l'application dans le cadre du harcèlement de rue

de
Bianca Debaets
à
Nawal Ben Hamou, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale en charge du Logement et de l'Égalité des Chances (question n°965)

 
Date de réception: 19/07/2022 Date de publication: 10/10/2022
Législature: 19/24 Session: 21/22 Date de réponse: 05/10/2022
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
18/08/2022 Recevable
 
Question   

Le récent (25/5/2022) examen de la “pétition relative aux violences sexuelles faites aux femmes et à la sécurisation des abords du quartier du parc du Cinquantenaire" signée par 12.000 Bruxellois, montre une fois de plus que la population réclame instamment le développement d’une application qui permette aux utilisateurs de s'informer mutuellement et d'informer (éventuellement) les services de police sur les endroits dangereux en matière de harcèlement de rue, et qui permette de contacter facilement des personnes de confiance et idéalement aussi la police en cas d'urgence (par exemple avec un bouton d'urgence, afin que la victime n’ait pas à parler ou écrire).

Il ressort d'une question précédente (n° 807) que le gouvernement n'a pas encore de projet à cet égard, ni dans le cadre du champ d'application (élargi) de l'application Fix My Street, ni en dehors de celui-ci.

Or, des expériences à l'étranger montrent que lorsque les pouvoirs publics ne prennent pas eux-mêmes l'initiative, les startups prennent le relais. En l’occurrence, on passe à côté d’une foule d'informations potentiellement utiles qui peuvent servir à la police et aux autorités pour améliorer la sécurité des femmes et des autres victimes de harcèlement de rue.

Je voudrais donc vous poser les questions suivantes :

  • Confirmez-vous que le gouvernement ne prend aucune mesure dans le développement d'une application visant à lutter contre le harcèlement de rue pendant cette législature ? Dans l’affirmative, pour quelles raisons exactes ? Quels sont les obstacles ?

  • Selon le gouvernement, quelle est la solution actuelle (pouvant donc être déployée dès aujourd'hui) qui offre des fonctionnalités équivalentes à celle de l'application demandée par la population ?

  • Où en sont les solutions proposées précédemment par le gouvernement pour remplacer les fonctionnalités de l'application, à savoir :

    • La création d'un module de formation spécifique pour les services publics régionaux et locaux de l'urbanisme ;

    • Une formation pour le personnel des transports publics sur le sexisme et le harcèlement sexuel dans les transports publics ;

    • Une analyse d'impact d'un nouveau projet d'espace/équipements publics afin de déterminer les besoins en termes de sécurité et de prévention de la violence dans les espaces publics ;

    • La prise en compte des aspects prévention, harcèlement et violence lors de la phase d'approbation d'une demande de permis d’urbanisme ;

    • L’intégration de la question du genre et du problème du harcèlement dans les instruments de planification urbaine et les programmes urbains ;

    • L’encouragement des avis des associations actives sur les questions du genre ainsi que de la ville et des citoyens ;

    • L'intégration de la dimension de genre dans la programmation des équipements publics ?

 
 
Réponse    J’ai l’honneur de vous adresser les éléments de réponse suivants :

Je vous renvoie pour le moment à la réponse à votre question écrite n°807.

Par ailleurs, je vous invite à poser votre dernière sous-question à mes collègues, le Secrétaire d’État Pascal Smet et la Ministre Elke Van den Brandt.