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Schriftelijke vraag betreffende het tekort aan psychiaters in de eerstelijnszorg

Indiener(s)
Sadik Köksal
aan
Elke Van den Brandt en Alain Maron, leden van het Verenigd College bevoegd voor Welzijn en Gezondheid (Vragen nr 730)

 
Datum ontvangst: 01/06/2023 Datum publicatie: 30/08/2023
Zittingsperiode: 19/24 Zitting: 22/23 Datum antwoord: 19/07/2023
 
Datum behandeling van het stuk Indiener(s) Referentie Blz.
06/06/2023 Ontvankelijk Uitgebreid Bureau van de Verenigde vergadering
 
Vraag   

Volgens de statistieken van de FOD Volksgezondheid neemt het aantal psychiaters met een erkende praktijk licht toe. In België steeg dit aantal tussen 2017 en 2021 van 1.965 naar 2.011. In de kinder- en jeugdpsychiatrie is het aantal psychiaters gestegen met 5%, van 76 naar 96. Gemiddeld heeft de erkenningscommissie voor volwassenen-, kinder- en jeugdpsychiaters van 2020 tot 2022 34 nieuwe erkenningen van psychiaters per jaar afgeleverd en 45 nieuwe kandidaten voor de opleiding per jaar aanvaard. In de toekomst zullen er dus meer psychiaters worden opgeleid.

Tijdens een bezoek aan een dienst voor geestelijke gezondheidszorg in Brussel vertelde het team me echter dat het voor de sector onmogelijk was om psychiaters en kinderpsychiaters te vinden en aan te nemen, omdat er volgens hen zo weinig inschrijvingen waren voor de specialisatie psychiatrie, het ondergeschoven kindje van de geneeskunde.

  • Hebt u ook gehoord over dit tekort aan psychiaters en kinderpsychiaters? Welke maatregelen heeft de GGC sinds het begin van deze zittingsperiode getroffen om een toekomstige catastrofe te voorkomen, vooral als men bedenkt hoezeer de geestelijke gezondheid van de Belgen, en in het bijzonder van onze jongeren, heeft geleden onder de opeenvolgende crisissen? Is er een interministerieel beraad gehouden (zowel op Brussels als op federaal en interregionaal niveau)?

  • Welke oplossingen of mogelijkheden zouden de geestelijke gezondheidsdiensten met name kunnen benutten om dit tekort te verhelpen en hun taken en verantwoordelijkheden na te komen? Welke obstakels ziet u bij de problemen die zij ondervinden om personeel te vinden?

  • De planningscommissie voor het medisch aanbod in de Franse Gemeenschap, die amper een jaar geleden werd opgericht, heeft nog niet de kans gehad om de problematiek van de psychiatrie te analyseren. Bent u uitgenodigd voor de werkzaamheden van de commissie?

 
 
Antwoord    Merci pour votre question Monsieur le Député.

La pénurie des médecins psychiatres au sein des services de santé mentale bruxellois est une problématique qui est connue depuis plusieurs années. En effet, plusieurs services rapportent leur difficulté croissante à recruter des psychiatres et/ou à remplacer les psychiatres qui terminent leurs carrières.

Il existe différentes causes à cette difficulté de recrutement des (pédo)psychiatres au sein des SSM. Nous pouvons citer entre autres:
Le peu de médecins qui se dirigent vers la spécialisation en psychiatrie et encore moins en pédopsychiatrie;
A titre d'exemple, cette année, à l’ULB seuls 12 candidats seront acceptés pour la spécialisation de la psychiatrie (infanto et adulte). L’année dernière, l’UCL n’a eu aucun candidat pour une spécialisation en infanto.

Par ailleurs, ces candidats se retrouvent rarement au sein des SSM durant leur stage car il existe peu de maître de stage dans ces structures.
Les candidats sont très souvent recrutés déjà pendant leur stage par les institutions hospitalières qui les accueillent.

Il convient de signaler que certains SSM "adossés" aux universités échappent à cette généralité. C'est la raison pour laquelle les SSM bico peuvent être invités à se rapprocher des universités.

Le manque de connaissance du travail du psychiatrie au sein d'une équipe pluridisciplinaire ambulatoire de première ligne, la plupart des assistants en médecine psychiatrique réalisent leurs formations au sein de la structure hospitalière où leurs présences est requise ;
Le manque d'attractivité salariale et financière des postes en psychiatrie ambulatoire depuis un SSM.
La concurrence avec le secteur hospitalier en termes d'attractivité financière et autres équipes mobiles issues de ce secteur hospitalier, ceci à cause du faible nombre de candidats

Pour rappel, l'agrément des professions des soins de santé n'est pas une compétence exercée par la Cocom.
Néanmoins, dans le cadre de sa compétence relative à l'agrément des services de santé mentales (SSM), il est à noter que plusieurs pistes ou actions sont menées afin de pouvoir diminuer cette pénurie au sein des SSM.

Nous pouvons notamment citer le travail relatif à la revalorisation du barème des psychiatres au sein des services de santé mentale qui est actuellement en cours à la Cocom et en Cocof. L'objectif ici est d'augmenter les barèmes actuels (qui correspondent à ceux d'une fonction de psychologue) afin de les aligner à ceux des médecins. Cette mesure pourra permettre de diminuer considérablement la différence qui existe actuellement entre le salaire d'un psychiatre en ambulatoire (SSM) et celui d'un psychiatre hospitalier.

Actuellement, les SSM ont également la possibilité d'engager des psychiatres indépendants et pas uniquement des salariés. Cette mesure souple permet d'attirer des psychiatres qui souhaitent prestées moins de 0.5 ETP.
Au-delà de cette revalorisation barémique, il convient de reconnaître la singularité de la fonction « médicale » dans ces structures, qui est l’intégration d’une approche médicale et thérapeutique et qui n’est pas uniquement psychothérapeutique. Il est également nécessaire de reclarifier et renforcer cette singularité au sein des SSM qui accompagnent des situations de plus en plus complexes. Cet input pourra être repris dans le cadre d'une modification de la législation SSM actuelle.


La Commission consultative de planification de l’offre médicale en Fédération Wallonie-Bruxelles ne nous a pas convié a ses travaux, dans la mesure où nous sommes pas compétents.